Quasiment trop beau pour que ça morde à la Fête de la pêche

Les trois Fêtes de la pêche tenues dans le Haut-Saint-François ont permis aux amateurs de s’adonner à leur loisir le temps d’une fin de semaine sans nécessiter de permis et alors que les cours d’eau venaient d’être ensemencés de truites.

La 20e édition de la Fête de la pêche à l’échelle provinciale s’est tenue dans trois municipalités du Haut-Saint-François sous un soleil radieux. Dudswell, Weedon et Scotstown ont organisé des activités spécifiques qui ont attiré des centaines de citoyens.
À Dudswell, l’ensemencement des 600 truites s’est fait sur les douze coups de midi. Si la majorité était relâchée dans le lac d’Argent, une centaine avait été conservée pour le bassin des enfants, qui ne se sont pas fait prier pour tenter de les attraper à mains nues. À proximité, la municipalité offrait un diner hot dogs en plus du service d’apprêtage. Ceux qui avaient récolté une ou plusieurs prises pouvaient faire vider leur poisson pour les déguster une fois à la maison.

À Weedon, une cinquantaine de permis de pêche ont été distribués et une soixantaine d’enfants se sont inscrits à l’activité. La journée débutait dès les 8 h 30, alors que 400 truites avaient été relâchées dans le lac Vaseux la veille. En début d’après-midi, l’effervescence s’était quelque peu estompée avec l’arrivée de la chaleur. « Ça mord plus », indiquait un pêcheur aguerri sur le point de rentrer chez lui. Cela n’a pas empêché Jules Fortin et sa conjointe d’apprécier la journée. « C’est une belle initiative. On rencontre du monde et on placote. »

Les festivités de Scotstown demeurent les plus courues année après année. La ville organise une Fête de la pêche depuis les tout débuts de l’initiative provinciale. L’équipe organisatrice en place s’occupe de l’événement depuis déjà neuf ans. Cette année, 375 personnes s’étaient inscrites officiellement pour avoir, entre autres, la chance de remporter des prix de présence. Autrement, la responsable Julie Charron a estimé l’affluence à 500 individus.

Le maire Iain MacAulay distribuait sourires et nourriture derrière le comptoir de la cantine. « C’est une bonne activité pour partir l’été. On a une belle place. La municipalité s’implique beaucoup. » Le barrage du parc Walter MacKenzie forme une barrière où viennent se concentrer les poissons ensemencés à deux reprises au cours de la journée. Il s’agissait de la dernière édition de l’équipe actuelle composée des frère et sœur René et Julie Charron, de leur conjoint respectif et du comité des Saisons Scotstown-Hampden. L’organisation souhaite laisser place à la relève pour organiser l’une des activités les plus courues de la ville.

Article précédentArticle suivant
Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
©2024 Journal Le Haut-Saint-François